LA MÉMOIRE DES ODEURS EST PUISSANTE

L’odorat est un des premiers sens utilisés par l’être humain. Par exemple, le bébé tourne instinctivement sa tête dans la direction d’où provient l’odeur de sa mère. Les odeurs restent très longtemps dans la mémoire et leur souvenir est souvent fortement attaché à des émotions, des personnes ou des moments de notre vie très précis.

La mémoire olfactive peut s’entraîner pour permettre d’associer le souvenir d’une odeur ou d’un arôme avec des mots. Chacun réagit différemment aux stimulations olfactives, mais presque tout le monde trouve l’odeur de la pourriture répulsive.

NOTRE GOÛT EST LIÉ À NOTRE CULTURE

Le goût est différent d’une personne à l’autre. L’aliment est pour chaque être humain le résultat d’une construction basée sur ses 5 sens, mais également sur son histoire et sur la culture de celui qui le déguste. Manger des insectes n’est pas courant en Suisse, alors que dans d’autres cultures, cet aliment est beaucoup plus consommé.

Chacun a en quelque sorte son propre passeport gustatif ! La Suisse possède un patrimoine culinaire riche qui conserve ses spécificités régionales. Celles-ci font partie intégrante de notre identité et de nos préférences en matière de goût.

EST-ON TOUS ÉGAUX FACE AUX SAVEURS ?

Et bien non. Le fait d’apprécier les différentes saveurs est le résultat d’un apprentissage. D’ailleurs, lorsqu’on propose des aliments à des enfants, ils choisiront souvent des mets sucrés alors que les personnes âgées apprécieront plutôt des mets amers. Les papilles qui servent à détecter les molécules des saveurs sont réparties sur toute la langue.

Chaque enfant et chaque adulte est différent et perçoit les saveurs à sa manière. Les saveurs sont des sensations perçues par les papilles gustatives sur la langue. Les papilles ont la capacité de capter toutes les saveurs. Il est donc faux de penser qu’il existe une certaine cartographie des saveurs sur la langue.

L’Umami, présente par exemple dans le bouillon, est une saveur découverte par un Japonais dans les années 1930. Elle est quelque peu méconnue.

LE TOUCHER NOUS DONNE BEAUCOUP D’INFORMATIONS

En n’utilisant pas la vue, nous laissons la possibilité à notre cerveau de se concentrer sur les sensations: chaud-froid, poids, densité, forme et texture (dans la bouche ou avec ses mains). La peau renferme des multitudes de récepteurs très sensibles qui permettent de transmettre une grande diversité de sensations.

L’influence de la vue est importante et peut entraîner des réticences à goûter. Ainsi il est intéressant de proposer aux enfants (et aux adultes) de fermer les yeux pour explorer les sensations du toucher et pour tenter de mettre des mots sur ces perceptions.